Son rire cache mal sa gĂȘne. Sa main relĂšve la grande mĂšche qui dĂ©vore ses yeux hypnotiques. Ses mains font des arabesque pendant que ma voix dit des trucs sans importance. Je suis Ă©mue et les larmes viennent. Pourquoi meubler ? La seule chose qui est vraie, c’est l’attraction qui nous pousse dans les bras de l’autre.
BientĂŽt ma main se pose enfin sur la sienne. La maĂźtrise. La retient. La caresse. Lui dit en mots que je veux toucher son Ăąme. Son sourire est immĂ©diat. Rayonnant. DĂ©vastateur. Je sens son cĆur liquide couler dans son ventre. Je vais l’embrasser. Enfin. Et plus car affinitĂ©s.
Cela prend encore quelques instants mais ses lĂšvres douces caressent enfin les miennes. Sa langue envahit ma bouche. Je suis collĂ©e contre son ventre et mes mains caressent son dos. Nous nous embrassons des pieds Ă la tĂȘte. Je suis ivre sans mĂȘme avoir bu ma coupe.
Son odeur me chatouille les narines. J’ai envie de lĂ©cher sa peau, de boire Ă son sexe. Je ferme les yeux. Le plaisir frappe Ă ma porte. J’ouvre les paupiĂšres et je croise ses pupilles Ă lui fixĂ©es sur moi. Lui aussi, il a aimĂ© ce premier baiser et il veut sans doute possible que nous recommencions. Peut-ĂȘtre mĂȘme qu’il sait dĂ©jĂ qu’il me donnera le premier du plaisir, tout Ă l’heure, quand nos corps s’enchevĂȘtreront sur la coursive.
Je l’embrasse encore, affamĂ©e, et, cette fois, nos mains se croisent sur sa peau. Je la serre contre mes seins et il me caresse les hanches. J’ai le vertige !